Barrages routiers et une grève générale… en dépit d’un accord conclu avec le gouvernement, Mayotte reste paralysée. Depuis plus de trois semaines, l’archipel de l’océan Indien est frappé par un mouvement social d’ampleur. Une délégation des organisateurs de la protestation avait annoncé, dans la soirée de mardi, un retour à la normale le lendemain. Mais, l’ensemble des membres du collectif et de l’intersyndicale, réunis mercredi, ont finalement décidé de poursuivre la lutte. Ils estiment que « des points manquent » dans l’accord de principe trouvé avec la ministre des outre-mer Annick Girardin, notamment en matière de sécurité.
Parmi les quinze mesures réclamées par le collectif et acceptées par le gouvernement : la lutte contre les attestations d’hébergement et de paternité de complaisance, la mise en place de navires supplémentaires contre l’immigration clandestine, la reconnaissance des associations luttant contre l’insécurité, la lutte contre l’habitat clandestin et le démantèlement des bandes, sources d’insécurité. Mais les organisateurs du mouvement réclament désormais davantage, comme par exemple que les victimes des actes de violence soient considérées comme des victimes de terrorisme, et accompagnées comme telles par les pouvoirs publics.
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Frédéric Baylot
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Résistance Inventerre 