En Inde, des musulmans chroniquent la discrimination ordinaire
New Delhi. Quelques jours après avoir donné naissance à sa fille, en février 2014, Nazia Erum lui cherchait toujours un prénom. Elle et son mari hésitaient. Fallait-il l’appeler Nasreen, ou Shabana, des prénoms à connotation musulmane ? Le couple opta finalement pour un prénom plus neutre : Myra.
The Times of India/Dhananajay Khedkar
Depuis l’accession au pouvoir de Narendra Modi il y a quatre ans, l’idéologie de l’hindutva, qui prône une Inde intrinsèquement hindoue, s’est propagée, levant les tabous sur la critique des musulmans. Dans ce contexte, la jeune mère a rassemblé les témoignages de parents d’enfants musulmans dans un ouvrage, qui décrit la discrimination ordinaire qu’ils subissent en Inde. Lire l’article de notre correspondant Julien Bouissou
Les tardives retrouvailles de familles coréennes.
Séparés depuis soixante-cinq ans, une mère coréenne de 92 ans et son fils de 71 ans se sont embrassés, lundi, lors des réunions de familles organisées en Corée du Nord par les deux Corées, raconte le Korea Herald. Quelque 89 Sud-Coréens âgés ont fait le déplacement pour rencontrer 180 de leurs parents
Quelque 89 Sud-Coréens âgés ont fait le déplacement pour rencontrer 180 de leurs parents
Migrants : nouveau bras de fer entre l’Italie et l’UE
Les 117 passagers récupérés par le navire des garde-côtes italiens Diciotti, alors qu’ils arrivaient de Libye, font les frais depuis plusieurs jours de nouvelles tensions entre le gouvernement italien et ses partenaires européens. Selon La Repubblica, le ministre de l’intérieur issu de l’extrême droite, Matteo Salvini, attend des garanties sur la prise en charge de ces migrants, faute de quoi ils ne seront pas autorisés à débarquer en Sicile. Il a menacé de les renvoyer en Libye si aucune solution européenne n’était trouvée et a mis en cause le gouvernement maltais, qui aurait dirigé les migrants vers l’île italienne de Lampedusa. L’Italie, qui a accueilli près de 700 000 migrants depuis quatre ans, exige désormais que les réfugiés soient préalablement répartis dans d’autres pays européens avant d’être acceptés sur le sol italien. A gauche, plusieurs personnalités ont fait appel aux autorités italiennes pour qu’elles autorisent le débarquement des migrants
©Doctors Without Borders HANDOUT/EPA/MAXPPP –
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Frédéric Baylot
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