Les ravages du plastique – Ce soir 11 septembre 20h55 sur France – Cash investigation.

Les montagnes de déchets plastiques en Tanzanie
Ce mardi soir, le magazine « Cash investigation » sur France 2 dénonce le cynisme des fabricants qui ne cessent d’augmenter leur production de plastique.
Après avoir parlé tout l’été ducontinent de plastique, ce numéro de « Cash Investigation » tombe rudement bien. C’est d’ailleurs sur une plage jonchée de outeilles vides que l’équipe d’Elise Lucet débute cette édifiante enquête. « Chaque seconde dans le monde, il se produit dix tonnes de plastique et toutes les deux secondes une tonne finit dans les océans », rappelle d’emblée l’émission, qui filme les déchets retrouvés dans des estomacs de poisson, y compris dans des espèces, comme le poisson lancette, qui vivent dans les bas-fonds…
« Cash Investigation » dénonce la duplicité des associations comme « Vacances propres », financées par les industriels du secteur qui culpabilisent les consommateurs, tout en protégeant les intérêts des multinationales. Coca-Cola, et ses 120 milliards de bouteilles vendues par an dans le monde, est spécialement visé par le magazine de France 2. L’équipe d’Elise Lucet a déniché un document interne du géant américain, montrant les sujets sur lesquels ses lobbyistes à Bruxelles doivent particulièrement lutter. Parmi eux, le rejet des bouteilles consignées… Et malgré les ambitions écologiques affichées par un des dirigeants du groupe, « Cash Investigation » se rend en Tanzanie où Coca vient de supprimer les bouteilles en verre…
Et le recyclage du plastique ? « Cash Investigation » en montre les limites. Notamment le problème des plastiques toxiques, emplis de brome, qui sont partiellement recyclés. Et qu’on retrouve parfois dans des jouets d’enfants. Heureusement qu’une once d’humour caustique vient atténuer ce numéro sidérant et révoltant.
« Cash investigation : Plastique, la grande intox », numéro inédit, France 2, 21 h
Paris Match – 10/09/2018 – La Rédaction avec AFP
Samuel Le Bihan présente une machine qui transforme le plastique en carburant
Le comédien français Samuel Le Bihan.
Le comédien français Samuel Le Bihan. Gramain Vincent/ABACA
La machine, présentée lundi à Antibes (Alpes-Maritimes), a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association Earthwake.
Le comédien Samuel le Bihan a présenté lundi à Antibes (Alpes-Maritimes) le prototype d’une machine visant à transformer les déchets plastiques en carburants, développée par une association dont il est le fondateur. Baptisée Chrysalis, la machine a été inventée et développée par un technicien salarié de l’association Earthwake, Christopher Costes. Earthwake assure qu’elle est déjà capable de traiter un kilo de plastique par heure et de fournir ainsi de 500 à 600 grammes de diesel.
« Le but de l’association, c’est de développer des technologies pour revaloriser les déchets plastiques et stimuler le ramassage, et donc de valoriser les déchets pour créer une économie, car selon moi la vraie solution à ce problème des déchets sera économique », a indiqué le comédien de 52 ans. Le principe est simple : une fois broyé, le plastique (polyéthylène et polypropilène) est chauffé à haute température avant d’être distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont également nécessaires au processus. Le diesel est quant à lui récupéré comme carburant pour un moteur de bateau, de voiture ou pour un générateur. « L’étape suivante, d’ici 3 à 6 mois, est de fabriquer une machine plus grande, de la taille d’un demi-container et donc facilement transportable sur une zone polluée, qui sera capable de traiter 70 kg de déchets par heure », a assuré Samuel Le Bihan, qui estime à 50.000 euros le coût de fabrication d’une telle installation et son amortissement à moins d’un an.

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
Cet article, publié dans Démocratie, Ecologie, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.