Fins de mois impossibles

Le Canard enchaîné – 14/11/2018 –
On le range pas parmi les pauvres, puisqu’ils gagnent plus que le seuil conventionnel de pauvreté, fixé à 1 100 euros par mois. Ils ne font donc partie des 8 millions de pauvres officiellement recensés.  Ils ne sont pas dans le statistiques, ils n’ont pas droit aux aides sociales pour pauvres.On les dit « modestes ». Mais pauvres, ils le sont.

Leurs fins de mois sont impossibles. Ils poussent la porte des permanences du secours catholique, qui, dans son dernier rapport, a pointé ce phénomène : de plus en plus de Français peinent à joindre les deux bouts. des ménages âgés et sans enfants, des femmes seules,des mères isolées, des jeunes hommes seuls et peu éduqués, et aussi des étrangers en attente d’un titre de séjour, etc. Tous « chômeurs découragés » ? 
Pas seulement. Des gens qui naviguent d’un emploi précaire à un autre, des travailleurs pauvres, que les augmentations de loyer, d’énergie, de transport asphyxient. Et qui, en plus, trouvent le moyen de se plaindre ! 

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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