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J’ai testé pour vous : aller à une « soirée câlins » un dimanche à 19 heures
Et je ne savais pas quoi faire de mon corps. Ni où le placer. Mais je sentais que je n’avais pas envie de rejoindre ces amas de gens. J’ai fini par passer un moment très sympa et finalement peu tactile avec un couple (on est devenus amis après ça). Avant de me faire violence – ce qui n’est pas exactement un consentement éclairé – en me disant :
Pour situer l’assemblée, on peut dire qu’on est en milieu gentiment hippie. Par exemple, à un moment, une fille a dit :
Ensuite, on constitue deux cercles concentriques où les participants se font face, et on commence la partie « exercices ». Laura dit à voix haute des débuts de phrase et nous devons les compléter avec notre binôme, qui change après chaque question – les gens du cercle extérieur tournent et ceux du cercle intérieur restent à leur place.
Ensuite, on refait les exercices que j’avais pu faire à ma première cuddle party. Dire non à une proposition, même si on pense oui. Voir ce qu’il se passe derrière. J’aime bien la façon dont Chloé, une trentenaire, gère ce « non » imposé. Dans un sourire et en se moquant de mon malaise.
Il est 20h36. On « brainstorme » maintenant à 31, pour se donner des idées sur la seconde partie de la soirée (celle des câlins). Qu’est-ce que c’est, un moment « tendre » ? Les suggestions tombent. Bien sûr, certains proposent de se tenir la main ou de se faire des massages mais d’autres évoquent l’idée de « danser avec un ballon, jouer, chanter », du « eye contact », des « gratouilles dans les cheveux » ou de « s’appuyer dos contre dos avec une autre personne ». Mais encore de « se chatouiller la plante du pied » (le mec qui a dit ça a précisé : « Normalement, ça se fait avec un petit caillou », et franchement c’était chelou). Une jeune femme dit qu’elle aimerait constituer « des petits tas d’êtres humains ». Là, ça crie dans ma tête.
Revient ensuite la question du « non », de ce que ça nous a fait pendant les exercices de dire non et d’entendre non. Un sexagénaire prend la parole et murmure :
Bastien, un trentenaire, vient vers moi :
Je retrouve Chloé. Elle n’est pas complètement d’accord avec moi sur cette question de l’ambiguïté.
Une fille s’avance et dit ainsi :
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