Emploi – Etre nul en anglais, source de souffrance au travail

Le Monde 08/06/2019
De nombreux jeunes actifs sont complexés par leur médiocre niveau d’anglais. Des lacunes difficiles à assumer dans de nombreux secteurs, où la maîtrise de la langue de Shakespeare est devenue obligatoire. Heureusement, il y a Google Trad.
Par Léa Iribarnegaray

Je suis une quiche en anglais. AURORE VALADE POUR « LE MONDE »
Noémie, 26 ans, diplômée bac + 5 d’une école de communication, travaille dans la tech, et excelle dans l’art de parler vite et bien. Mais lorsqu’il faut switcher* en anglais, elle pratique plutôt l’art de l’esquive, voire du sourire béat quand l’accident approche. « L’anglais, c’est comme le bac, faut l’avoir. Si tu l’as pas, c’est la honte, et tu te sens exclu. »
Marquée par son expérience à la Walt Disney Company, en région parisienne, elle rit encore de son décalage face à la « pensée out of the box* » de ­l’entreprise américaine. « Moi, j’étais out tout court ! Je me souviendrai toute ma vie d’une réunion marketing à laquelle je n’ai strictement rien compris. Je me suis trouvée bête. On m’avait recrutée comme si parler anglais coulait de source, alors qu’il m’était impossible d’arriver à la cheville de mes collègues. »
Stress récurrent
Lire
Traumatisés par les verbes irréguliers depuis le collège
Une forme de lâcher-prise
Un enseignement qui reste marginalisé
Les nuits blanches avant la « conf’ call »
Lire
Des bienfaits de la VO pour apprendre l’anglais
Sophie Kloetzli

A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
Cet article, publié dans Culture, Travail, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.