Les associations environnementales appellent à un moratoire sur le développement de la 5G

Agir pour l’environnement –  /10/2019 –
Les technologies de la communication sans fil et du numérique ont déjà des impacts qui n’ont rien de virtuel : risques pour la santé physique et mentale, hyper-connexion dans le monde du travail et chez les jeunes, sols, paysage et écosystèmes impactés, facture énergétique grandissante, gaspillage de ressources, risques du big data sur les libertés, poids des lobbies sur la science et les politiques publiques…
Raison pour laquelle les associations réclament un moratoire sur la 5G afin de ne pas mélanger vitesse et précipitation.
Technologie 5 G : Avec tout, partout, tout le temps, sans limite
A l’occasion de la tenue le 2 octobre du comité national de dialogue des fréquences qui sera consacré au déploiement de la 5G, les associations lancent une alerte générale contre ce projet qui fera basculer la planète et la société dans un monde aux conséquences hors de contrôle.
Force est de constater que, dans de nombreux domaines, les technologies de la communication sans fil et du numérique ont déjà des impacts qui n’ont rien de virtuel : risques pour la santé physique et mentale, hyper-connexion dans le monde du travail et chez les jeunes, sols, paysage et écosystèmes impactés, facture énergétique grandissante, gaspillage de ressources, risques du big data sur les libertés, poids des lobbies sur la science et les politiques publiques…
La 5G, programme pharaonique de plusieurs milliards d’euros, qui vise à communiquer avec tout (internet des objets, mobilité des robots…), partout, tout le temps et sans limite – selon les termes du think thank « Idate Digiworld » – conduit inéluctablement à aggraver cet état de fait. Son déploiement se fait à marche forcée, dans la plus grande précipitation, sans qu’aucune évaluation sanitaire ni aucun débat démocratique sur les effets de cette technologie sur nos sociétés n’aient pu être menés.
A l’heure où l’humanité est confrontée à des défis majeurs à relever – dérèglement climatique, sixième crise d’extinction de la biodiversité, épidémie mondiale de maladies chroniques, tensions sur les ressources en eau, en métaux rares, en énergie – développer un programme qui modifiera durablement l’environnement électromagnétique de la planète, les interactions homme-machine et le fonctionnement global de notre société, ne peut être imaginé sans une réflexion et un débat citoyen approfondis.
C’est pourquoi, en amont du comité national de dialogue sur les fréquences, les associations participantes signataires – soutenues d’ores et déjà par d’autres ONG, demandent un moratoire du déploiement de la 5G et la mise en place d’un débat public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, autorité indépendante dont la loi impose la saisine préalablement au développement de projets d’infrastructures ou de programme d’ampleur.
Nous appelons les citoyens, associations et organisations à nous rejoindre dans cette action.
Appel à l’initiative de PRIARTEM et Agir pour l’Environemment
Premiers soutiens à cet appel  : CNAFAL, WECF France, Réseau Environnement Santé, SERA, POEM26, CVF Santé France, Association Zone Blanche, NaMd, SOS-MCS, E3M, AM2E et Association Santé Environnement France.

PRIARTEM – Pour une réglementation des antennes relais de téléphonie mobile
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Qu’à cela ne tienne, et pourquoi ralentir la marche du progrès dans les télécommunications ? :  la 6G est déjà en préparation : ensuite, pourquoi pas la 7G, puis la 8, tant qu’il restera des clients en vie et des bénéfices à engranger…
(Sélectra infos 03/10/2019) :  Le déploiement de la 5G est encore en cours en France et dans le monde que la 6G commence déjà à faire parler d’elle. C’est Ren Zhengfei, le patron de Huawei, qui affirme que la compagnie travaille déjà sur la 6G. Prévu aux alentours de 2030, cette nouvelle génération de réseau cellulaire annonce déjà des vitesses de connexion 100 fois supérieures à la 5G et utilisable dans les airs, en mer et dans l’espace !

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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