« Le Conseil de l’UE a lancé lundi la mission de l’UE visant à apporter un soutien à la formation et à la réorganisation des forces armées maliennes », indique un communiqué de l’UE.
« Les instructeurs militaires devraient être déployés avant la fin du mois de mars. » « Cette décision illustre combien l’Europe de la défense est active et s’engage » a expliqué le général Rousiers, qui préside le comité militaire de l’UE. « Après la décision prise en 2008 de s’engager dans la lutte la contre piraterie ; celle prise en 2010 fut l’engagement dans la formation de l’armée somalienne. Et aujourd’hui il s’agit d’aller former ‘la nouvelle armée malienne' », indique le site Web spécialisé Bruxelles 2.
La mission comportera 500 militaires « provenant d’environ 20 pays », a annoncé le général. Certains regrettent toutefois l’absence d’implication de l’UE dans la guerre elle-même. Ainsi Arnaud Danjean, président de la sous-commission défense du Parlement européen, regrette que les groupements tactiques de l’UE (des forces de réaction rapide de 1 500 hommes) n’aient pas été déployées sur le terrain. Aussi, l’appui militaire vient-il d’ailleurs.
Les Etats-Unis vont probablement jouer un rôle militaire plus actif au Mali, où l’armée française combat les groupes islamistes armés, mais seulement après la tenue d’élections dans ce pays, a ainsi déclaré lundi à Bamako Chris Coons, un sénateur américain. Les Etats-Unis fournissent déjà notamment des drones d’observation. Une nouvelle conférence de donateurs pour le Mali aura lieu à la « mi-mai » à Bruxelles, a annoncé lundi le président de la Commission, José Manuel Barroso.
Le Monde 18/02/2013
Frédéric Baylot
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