« Une élection n’est pas la création d’un fan-club »

Les dernières municipales ont confirmé que l’on peut gagner un scrutin en étant sociologiquement minoritaire. » © Stéphane GEUFROI OUEST FRANCE

« Quand tout le monde est minoritaire, n’importe quelle minorité peut s’emparer du pouvoir pour donner naissance, le plus démocratiquement du monde, aux monstres qui font l’actualité », alerte Michel Urvoy, journaliste.

Le peuple veut. Le peuple pense que. Le peuple est en colère. Le peuple sait… À chaque fois que monte le parfum des élections, chacun convoque ainsi le peuple. Enfin, son peuple.

Car de quoi parle-t-on ? Du peuple des citoyens d’accord avec vous, à l’exclusion de tous les autres ? Pour celui-ci, il serait de gauche. Pour celle-là, il serait de droite. Pour ceux-ci, les patrons, les banquiers, les assureurs, les médecins, les journalistes, les élus… n’en feraient pas partie. Le peuple, ce serait donc moi et mes supporters ?

Bien au contraire, le peuple, c’est tout à la fois : les citoyens, quel que soit leur niveau social, leur responsabilité, leur profession, leur religion, leur âge, leur sexe… Mais c’est aussi toutes les organisations mises en place au nom du peuple – la justice, la police, l’armée, l’école, les assurances sociales, les institutions représentatives… – afin d’organiser la société.

Penser le peuple par petits bouts, c’est opposer les uns aux autres

Ainsi, il n’est pas de projet politique digne de ce nom qui ne prenne pas en compte cette globalité et les demandes contradictoires qu’elle revêt. Une élection n’est pas la création d’un fan club ; elle est la construction de projets, différents mais cohérents, capables de dépasser les demandes contradictoires de la société.

Sinon, cela s’appelle de la démagogie, ou du populisme.

Penser le peuple par petits bouts, c’est opposer les uns aux autres, créer un émiettement politique, s’affaiblir mutuellement, s’interdire de trouver des majorités, et in fine exposer le pays à un risque démocratique majeur.

Les dernières municipales ont confirmé que l’on peut gagner un scrutin en étant sociologiquement minoritaire. Quand l’adhésion à un élu ne représente qu’un citoyen sur quatre ou sur trois en âge de voter, il ne faut pas s’étonner du climat de défiance qui s’ensuit.

Le gagnant sera un vainqueur faible

Quand on observe la frénésie des ambitions pour la prochaine présidentielle, quand on voit l’empressement, encouragé par les réseaux sociaux, à se présenter « contre » mais jamais « avec », on peut être assuré, si les choses continuent ainsi, que le gagnant sera un vainqueur faible.

Les incendiaires de la démocratie et leurs complices, actifs ou passifs, en jouent : à force de rejets, de divisions, de violences, d’abstention, tout pouvoir devient vacillant car porté par une opinion de plus en plus minoritaire.

Une minorité peut gagner

Mais le pire, c’est l’étape d’après : quand tout le monde est minoritaire, n’importe quelle minorité peut s’emparer du pouvoir pour donner naissance, le plus démocratiquement du monde, aux monstres qui font l’actualité. Au grand dam du… peuple qui les aura fait ou laissé élire !

Pour éviter la grande embardée, il faut relancer la recomposition politique amorcée depuis que la classification droite-gauche a perdu de sa pertinence, notamment pour ceux, les jeunes, qui n’ont connu ni la droite, ni la gauche.

Les différences et les convergences, aujourd’hui, s’évaluent autour de curseurs que chacun positionne à sa façon : entre richesses et solidarités, protection et libéralisme, croissance et environnement, libertés et sécurité, ouverture et protectionnisme, Europe et nation, centralisme et décentralisation, prélèvements et politiques publiques de recherche, de santé, d’éducation.

Autour de ces questions, il existe de vraies fractures. Mais aussi des vraies convergences, souvent masquées par des étiquettes partisanes délavées. Il serait grand temps, si l’on veut éviter de très mauvaises surprises, de calmer les vaines ambitions personnelles pour rechercher ce qui rapproche plutôt que ce qui divise.

Michel Urvoy, journaliste.    Ouest-France  

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Pleine lune des Poissons

Deux Poissons sont reliés l’un à l’autre, l’un placé vers le bas, l’autre vers le haut. Ce signe double représente l’union entre l’esprit et la personnalité. Ce symbole suggère une voie médiane, un juste équilibre entre la densité néfaste d’un matérialisme exacerbé et l’illusion d’une vie vague et mystique, sans consistance.

Au tout début d’un nouveau cycle annuel zodiacal, avant Pâques, il nous est proposé d’adhérer et à un projet d’ensemble. Celui où l’humanité doit jouer son rôle dans un grand partenariat avec les autres règnes, presque imposé aujourd’hui par les événements du monde. Il s’agit d’une réorientation complète, profonde, en tenant compte des apprentissages issus des expériences maintenant traversées : s’adapter à un mode de vie nouveau, rayonnant vers le Tout et pour le plus grand nombre.

L’humanité progresse en ce moment vers une conscience d’ensemble qui s’affermit, même s’il reste encore beaucoup à entreprendre. Le moment est venu de s’ancrer véritablement dans le travail de groupe, de passer à un niveau de conscience supérieure associant le mental et le cœur. Telle est la voie de la Transformation qui passe nécessairement par chacun(e) d’entre nous.

Le dévouement est un des préceptes des Poissons par la capacité à servir, la propension à mener à bien sa part dans le projet d’ensemble. Selon notre aptitude à répondre à ce choix, maintenant, dans cette période, soit nous prendrons part à ce grand projet, soit nous ne saurons pas saisir l’occasion.


Rêvez le monde de demain… et il se manifestera.

Aujourd’hui, il y a les tenants de la version officielle et les tenants du complotisme…. Les deux camps s’affrontent. Or, aucun n’a raison et aucun n’a tord… Car l’avenir sera ce que nous en ferons avec tous les possibles. Une seule chose est sûre est que ces deux versions sont sombres et anxiogènes… donc nuisibles pour nous.

Si vous pensez que les lois mises en place sont justes, vous alimentez ce processus qui se manifestera. Mais si vous pensez que les lois sont liberticides (surveillance, test, puçage, etc.), vous alimentez aussi ce même processus qui se manifestera grâce aux énergies que vous avez déployées pour lutter contre…

Notre pensée est créatrice. Les physiciens quantiques l’ont démontré. L’univers est comme un grand champ de potentiels infinis. Avec notre pensée nous attirons le potentiel qui lui correspond. 

Il est temps d’utiliser cette capacité remarquable d’agir sur notre vie, à bon escient en mettant du positif et de la lumière dans notre esprit… Nous pouvons écouter ce qui est dit sur la situation présente. Mais il convient de demeurer toujours au-dessus des contingences matérielles et de vibrer dans la lumière de la compréhension et de la compassion.

C’est pourquoi, il ne faut être ni pour, ni contre… bien au contraire.

Nos pensées (créatrices) doivent être alimentées par des images d’un monde nouveau… fait de justice, d’équité, d’écologie, d’intégrité, de partage, de beauté, de joie… Rêvez le futur… Rêvez le monde dans lequel vous aimeriez vivre, vous, vos enfants et petits-enfants… Visualisez dans votre esprit, des images ou des films correspondant à vos espoirs et à vos désirs… et placez-les au centre de toutes vos pensées. Mais surtout voyez grand… Car dans l’univers tout est abondance.

Le monde de demain sera celui que vous avez pensé… Votre pensée est créatrice, je le dis à nouveau… Alors sortons des peurs et des visions apocalyptiques de la situation présente (version officielle ou version complotiste)… et créons tous ensemble un monde d’amour… Cela ne se fera pas du jour au lendemain (quoi que) mais se mettra en place progressivement grâce à l’action de chacun.

Quoi qu’il en soit et quelle que soit notre pensée, l’avenir est en route… Alors, rêvez-le… Car ce sont nos pensées qui amènent les situations que nous vivons…. Ainsi que vos pensées attirent le meilleur sur ce monde.

Je suis persuadé, que cette vision idéaliste de notre futur est capable de transformer notre monde comme la physique quantique l’a si bien démontré.

Portez-vous bien.

Luc Bodin

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Pleine lune du Verseau 2021

Selon l’horoscope chinois, le 12 février 2021, l’année du Rat laissera place à celle du Buffle de fer, synonyme d’organisation, de travail, d’acharnement et de résilience. L’élément Métal Yang associé au Buffle dans le cas présent, favorise l’indépendance, s’autorisant à penser à soi sans pour autant tomber dans l’égoïsme. Repartir sur de bonnes bases est l’objectif de cette année 2021. En Verseau notamment, l’humain apprend à se débarrasser des bagages du passé et à s’orienter vers le futur.

L’année 2020 a bouleversé beaucoup de nos habitudes avec la crise sanitaire – qui n’est peut-être qu’un élément dans une crise plus profonde et plus large. Beaucoup de choses qui semblaient évidentes et auxquelles nous participions sans nous poser de questions sont désormais devenues difficiles ou impossibles. Et le travail des Serviteurs qui œuvrent pour un monde meilleur ne fait que commencer.

Lorsque que nous observons ce monde, nous le voyons au travers de nos émotions et du mental et nous avons dès lors à faire au mirage et à l’illusion. La majorité des personnes sont inconscientes que ces deux états existent. Elles déifient leur mirage et regardent leurs illusions comme leurs possessions précieuses, durement gagnées, comme une partie inchangeable de leur vie quotidienne. Être libéré de ces deux formes d’aveuglements est une nécessité désespérée pour notre progrès futur dans tout domaine qui en dépend.

Les énergies des pleines lunes nous aident à entrevoir une plus grande vérité et à élargir notre façon de penser. L’entrée du Soleil dans le Verseau invite l’humain à transcender tous les ismes, doctrines, croyances et superstitions. Elle aide à s’élever afin de comprendre l’Univers comme la triple énergie de la volonté, de la connaissance et de l’activité, une énergie sans nom, sans domicile, expansive, au-delà des nombres, des sons et des couleurs.

Les individus des nations, qu’elles soient plus ou moins développées, aspirent naturellement à la richesse et au confort. Cependant, une pensée constante d’acquérir et d’accumuler réduit l’humain à l’état de mendiant, accaparé par cette recherche à tous les niveaux. Même chercher le Divin est entrer dans une faille. Tant que l’être ne se tourne pas à l’intérieur pour trouver la Divinité, il demeure uniquement dogmatique et renforce l’idée d’un Dieu religieux à l’extérieur de lui. Les prophètes, les grands Êtres, ont tous démontré, sans daigner quémander leur salut, qu’ils s’offraient sans réserve à la grâce de la lumière planétaire. Ils ont fait retentir la note de l’individualité et de l’authentique conscience de soi.

Ainsi, les groupes qui servent l’humanité à différents niveaux dans diverses parties du globe se rejoignent afin de contrecarrer efficacement l’impact des forces d’involution, bien que ceci ne soit pas visible à l’œil ordinaire. Le travail du chercheur est donc d’appréhender la dimension subtile afin se tenir à l’œuvre dans la Lumière. Identifions-nous avec l’énergie universelle qui s’écoule au travers de tous les noms et de toutes les formes. Notre appartenance à la Source Une permet de contempler la variété en tant que beauté. L’harmonie avec l’Univers dissout les concepts qui voilent la conscience.

Le vrai travail est à faire dans le monde intérieur ! Un travail intérieur pour chacun de nous aussi bien qu’une prise conscience de l’humanité dans sa totalité. Tant est à accomplir qu’il peut sembler, au début, que rien ne se produit. Mais lentement et sûrement, si nous continuons avec persévérance et intensité, c’est l’humanité dans son ensemble qui poursuivra le travail de nettoyage et de purification auquel, à terme, rien ne pourra résister.

Puissions-nous vivre dans la conscience de l’arrière-plan. Puissions-nous chacun de nous exprimer la Lumière sous forme clarté et de joie croissante.

« Toute matière est de la lumière gelée » David Böhm *

– Pleine lune du Verseau – jeudi 28 janvier 2021 à 20h16 –

* David Joseph Bohm (né le 20 décembre 1917, mort le 27 octobre 1992) est un physicien américain qui a réalisé d’importantes contributions en physique quantique, physique théorique, philosophie et neuropsychologie. Il a participé au projet Manhattan et conduit des entretiens filmés avec le philosophe indien Krishnamurti. 

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Pleine lune du Capricorne décembre 2020

Le Capricorne débute au solstice d’hiver, qui marque le retour d’une plus grande Lumière. Il est dit que l’ascension du Soleil vers le Nord est liée à celle de l’esprit, c’est pourquoi cette période est considérée comme un moment de réalisation. Dans le corps humain, le Capricorne est en lien avec les genoux. S’agenouiller physiquement, et en esprit, est le symbole de la prière. L’humilité, la modestie, l’obéissance sont les qualités qui permettent au Capricorne d’atteindre des sommets.

La prière peut être avec ou sans désir. La prière sans désir est considérée comme meilleure que la prière avec désir. Une prière pour s’abandonner est la troisième dimension de la prière. Une prière pour s’abandonner et s’offrir soi-même a tendance à être celle d’un yogi et d’un saint.

C’est ce que nous indique le symbole de l’ermite au sommet de la montagne : il se met à genoux et perd son égo devant le Grand Tout ; minuscule sous le ciel, il réceptionne et envoie son amour vers la plaine. C’est ce qu’indique la note–clé : ”Je suis perdu dans la lumière supérieure et je tourne le dos à cette Lumière”. Le sommet de la montagne est aride, peu engageant, et le vent, la pluie, la tempête peuvent souffler. Mais dans le sacrifice, le Cœur grandit et prend son éclat.

Se relier à la lumière du soleil, matin et soir, en particulier dans le mois du Capricorne, peut aider les aspirants-chercheurs à dévoiler leur lumière intérieure. Dans chaque religion ancienne, l’unique était démontré par le multiple. En Égypte, en Inde, en Chaldée, en Phénicie, et finalement en Grèce, les idées à propos de la Déité démontrent la croyance des anciens, que toutes les manifestations émanent d’un Principe Unique Identique, qui ne peut être complètement développé, excepté à travers l’agrégat collectif de ses émanations. C’est pourquoi, apprendre les enseignements d’autant de Sages (authentiques !) que nous le souhaitons permet d’élargir notre compréhension et synthétiser la sagesse.

Il est tentant pour tout aspirant animé d’une flamme mystique de rêver d’une retraite spirituelle confortable, libéré de toute contrainte matérielle, préservé de l’agitation et de la souffrance du monde. C’est une sorte de « cocooning spirituel». Ce rêve illusoire est bien loin de la réalité puisque l’effort, la tension et la lutte avec les forces du monde inférieur sont les marques de l’expérience, particulièrement dans ce signe. L’humanité doit découvrir que l’ombre et la lumière constituent cette dualité complexe qu’est la famille humaine.

Nous sommes placés à une étape fascinante de l’évolution humaine, le moment où se dévoile le chemin vers la plus grande Vie. Il semble à tout œil ouvert que la mort touche actuellement toute la planète : des nations s’effondrent, des races disparaissent, qu’elles soient humaines, animales, végétales et même minérales. Le processus de dissolution est certes déroutant : tout ce qui résiste souffre et geint. Fermement, l’homme est invité à regarder au-delà de sa matière dense pour découvrir la plus grande Vie. « Ne nous fions pas aux apparences ! ».

Pour un bon cœur, le service et le sacrifice élèvent. Car là où le service et le sacrifice n’existent pas, les structures de vie tombent. S’accrocher au pouvoir, au succès, au nom et à la gloire tend à être peu attirant. Un bon cœur a un parcours différent de que celui qui cherche à acquérir pour soi-même. Les personnes de connaissance sont toujours plus enclines au service qu’au succès. Celles qui courent après le succès, la richesse devient leur prison.

Le Service, cela peut être de procurer du confort aux niveaux physique, émotionnel, mental, Intellectuel, psychologique ou philosophique. Alors, servons là où se trouvent nos capacités, sur un ou plusieurs plans. Oublions nos affaires courantes, vivons hors des conditionnements, et voyons le grand Œuvre, la Terre, terreau d’apprentissage, dans le Cœur aimant qu’est le système solaire.

– Pleine lune du Capricorne – mercredi 30 Décembre 2020 à 04h30 –

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Comment les autorités agissent contre votre santé


Laboratoires Cell’innov – Compléments alimentaires – Lettre du 08/12/2020 –

Aujourd’hui, je veux dénoncer une grande injustice.

En France, pour les autorités de santé, il y a les gentils : « l’industrie pharmaceutique », et les méchants : « la santé naturelle ».



Vous l’aviez sûrement déjà compris en recevant ma lettre. Nous sommes dans le viseur des autorités, nous sommes les méchants.

Vous avez beau agir en prévention des maladies et payer de votre poche vos compléments alimentaires, les autorités préfèrent les personnes qui ruinent la Sécurité Sociale et prennent des médicaments. Je vous recommande d’ailleurs de soutenir le mouvement d’Henri Dubreil pour le remboursement des compléments alimentaires par la sécurité sociale en cliquant ici.

Les médicaments font plus de 10 000 morts chaque année en France [1] contre 0 pour les compléments alimentaires. Et pourtant, nous subissons une terrible discrimination.

Nous sommes ridiculisés dès qu’on ose parler de médecine naturelle et nous subissons de nombreux tracas administratifs (dépôts de dossiers énormes pour la commercialisation d’un complément alimentaire, avalanche de règlements pour l’étiquetage et j’en passe).

Quand on pense que certains laboratoires ont pu changer une formule de médicament sans informer leurs clients… Alors que je dois montrer patte blanche pour chacun de mes produits, je crie au scandale. Qu’on nous rende notre liberté d’expression  Mais le pire, c’est qu’on retire un droit acquis depuis la Révolution : la liberté d’expression, garantie par la constitution.

Vous l’avez peut-être remarqué dans mes lettres précédentes, certaines de mes tournures de phrases sont étranges, il y a des mots que je n’emploie jamais.

C’est parce que je risque une forte amende, voir même la prison en les utilisant.

Dans cette lettre, pour ne pas prendre de risque inutile, je ne ferai aucun lien vers les produits Cell’innov. Ainsi je ne serai pas inquiété par les autorités. Pourquoi le mot « probiotiques » a disparu de mon site internet Avez-vous remarqué que le terme « probiotiques » a totalement disparu des sites des laboratoires ?

Pourtant, tout le monde sait que les probiotiques sont efficaces. D’après les dernières études, ces bactéries qui rééquilibrent votre flore intestinale peuvent : Renforcer vos défenses naturelles et lutter contre les infections [2]. Vous faire retrouver un sommeil de qualité [3]. Vous aider à lutter contre la dépression [4]. Soigner Parkinson [5]. Le problème avec les probiotiques, c’est qu’ils ne sont pas brevetables par les laboratoires chimiques. Ils sont si puissants qu’ils pourraient remettre en cause l’usage de certains médicaments.

Cerise sur le gâteau, de plus en plus de français s’y intéressent et en prennent. Le terme « probiotique » est même à la mode.

Qu’à cela ne tienne ! Pour contrer ce mouvement les lobbies de la santé ont trouvé une parade imparable : ils ont interdit l’usage commercial du nom.

Maintenant écrire le mot « probiotique » sur une boîte est un délit grave. C’est la raison pour laquelle on vous parle de « bactéries » ou « ferments lactiques ». 17 années de lois scandaleuses contre votre santé Vous vous demandez pourquoi ? Les lobbies ont préparés le terrain depuis des années, à tel point qu’en 2002, l’état français a déclaré qu’il y avait des médecines autorisées et d’autres non [6].

Il déclare qu’un complément alimentaire ne peut pas soigner ou prévenir de maladie. Mais alors quel est le rapport avec nos probiotiques ? Ceux qui ont des notions de grecs auront décortiqué le mot. « Pro » veut dire « pour » et « bio » signifie « vie ».

Donc probiotique signifie « pour la vie ». Or depuis la loi de 2002, un complément alimentaire n’a plus le droit de promouvoir d’effets positifs sur la santé.

Le mot est donc interdit pour tous les vendeurs de probiotiques, dont Cell’innov.

Mais cela va plus loin, en créant une différence entre les médecines autorisées et la santé naturelle. Ils interdisent aussi de parler des maladies et d’utiliser des termes relatifs à la médecine.
Pas le droit d’utiliser des mots comme «soigner», «guérir», «douleur» ou «cure».

Prenons par exemple la curcumine dont les études ont montré qu’elle soulageait les douleurs de l’arthrose [7]. Rien que dans cette phrase, les 2 mots en gras sont interdits.

Pareil pour le Ginkgo biloba. Alors que des études scientifiques ont prouvé qu’il pouvait prévenir la maladie d’Alzheimer [8], nous ne pouvons pas en parler dans les lettres avec un lien vers le produit.

Et la liste est longue, vous avez vous-même certainement des exemples d’effets prouvés que nos autorités tentent d’étouffer. Tout ce que je ne peux pas vous dire sur la CoQ10 Dans les années 2010 la loi s’est encore renforcée [9]. Elle déclare que la plupart des plantes n’ont aucun effet positif sur votre santé.

Ils ont composé une liste très restreinte d’affirmations sur l’efficacité de certaines plantes. Malgré les milliers d’études parues sur ce sujet, tout ce qui n’est pas dans cette liste est interdit !

Sur la coenzyme Q10, qui est une star de la médecine naturelle, il n’y a aucune allégation alors que de nombreuses études ont prouvé son action sur : l’hypertension [10] les troubles cardiaques [11] la récupération après l’effort [12] le diabète [13] Et même la réduction de la toxicité des traitements du cancer [14] Vous comprenez maintenant pourquoi les indications sur les boîtes de compléments alimentaires sont si alambiquées et pourquoi les herboristeries ferment les unes après les autres ? Quelle conclusion tirer de ce matraquage réglementaire ? Nos dirigeants, influencé par les lobbies de Big Pharma, ne comprennent pas encore le potentiel des médecines naturelles pour la santé.

Ils ne savent pas que les personnes qui suivent les principes de la santé naturelle agissent en prévention des maladies.

Ce sont souvent les personnes en meilleur santé, rarement malades, plus actifs et plus longtemps. Elles ne creusent pas le déficit de la Sécurité Sociale.

Je suis sûr qu’un jour nos dirigeants le comprendront et ce sera le retour en force des médecines naturelles. Bien à vous, Fondateur du Laboratoire Cell’innov Sources :
[1] http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/22/97001-20180322FILWWW00010-medicaments-plus-de-10000-morts-par-an-pour-mauvais-usage.php
[2] Mowat AM. Anatomical basis of tolerance and immunity to intestinal antigens. Nat Rev Immunol. 2003 Apr;3(4):331-41. Review. PubMed PMID: 12669023.
[3] Tong, J. L., Ran, Z. H., Shen, J., Zhang, C. X., and Xiao, S. D. Meta-analysis: the effect of supplementation with probiotics on eradication rates and adverse events during Helicobacter pylori eradication therapy. Aliment.Pharmacol.Ther. 1-15-2007;25(2):155-168.
[4] The microbiome-gut-brain axis in psychiatry. A number of factors have an influence on the assembly, composition and stability of the gut microbiota including mode of birth, lifestyle factors such as diet and exercise, and stress. These factors could thus impact signaling along the microbiome-gut-brain axis, which has been implicated in a variety of behavioral features relevant to schizophrenia and autism including anxiety and cognition. This impact may be underpinned by microbial regulation of the host immune system, CNS BDNF expression and microglial activation states.
[5] Tong, J. L., Ran, Z. H., Shen, J., Zhang, C. X., and Xiao, S. D. Meta-analysis: the effect of supplementation with probiotics on eradication rates and adverse events during Helicobacter pylori eradication therapy. Aliment.Pharmacol.Ther. 1-15-2007;25(2):155-168.
[6] https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2002:183:0051:0057:FR:PDF
[7] Efficacy and safety of Curcuma domestica extracts in patients with knee osteoarthritis. Kuptniratsaikul V, Thanakhumtorn S, Chinswangwatanakul P, Wattanamongkonsil L, Thamlikitkul V. J Altern Complement Med. 2009 Aug;15(8):891-7.
[8] Sierpina VS et al. Ginkgo biloba. Am Fam Physician. 2003 Sep 1;68(5):923-6. Review. Texte integral : http://www.aafp.org
[9] http://www.synadiet.org/la-reglementation-des-complements-alimentaires-en-2014
[10] Coenzyme Q10 in the treatment of hypertension: a meta-analysis of the clinical trials. Rosenfeldt FL, Haas SJ, et al. J Hum Hypertens. 2007 Apr;21(4):297-306.
[11] The impact of coenzyme Q10 on systolic function in patients with chronic heart failure. Sander S, Coleman CI, et al. J Card Fail. 2006 Aug;12(6):464-72.
[12] Ylikoski T, Piirainen J, et al. The effect of coenzyme Q10 on the exercise performance of cross-country skiers.Mol Aspects Med. 1997;18 Suppl:S283-90.
[13] Hodgson JM, Watts GF, et al. Coenzyme Q10 improves blood pressure and glycaemic control: a controlled trial in subjects with type 2 diabetes.Eur J Clin Nutr. 2002 Nov;56(11):1137-42.
[14] Coenzyme Q10 in cardiovascular disease. Pepe S, Marasco SF, et al. Mitochondrion. 2007 Jun;7 Suppl:S154-67. Review.
Les informations de cette lettre sont publiées à titre informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Pour toute question relative à sa santé et son bien-être, il est recommandé au lecteur de cette lettre de consulter des professionnels de santé homologués auprès des autorités sanitaires de son pays.

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ÉDITO. Où va la démocratie ?

Ouest-France – 05/12/2020 – L’éditorial de Jeanne Emmanuelle Hutin –

«En ces temps difficiles, il est essentiel de respecter les libertés et les institutions démocratiques. C’est à la fois un gage d’efficacité et une protection.»

« Des lois importantes se succèdent si vite que les citoyens peinent à en prendre la mesure » REUTERS

Mais que se passe-t-il dans notre pays ? En pleine lutte contre la pandémie et le terrorisme, on aurait besoin de clarté. Mais l’agitation l’emporte, affaiblissant la démocratie.

Des lois importantes se succèdent si vite que les citoyens peinent à en prendre la mesure : sur la sécurité, sur l’adoption et bientôt sur la justice des mineurs, la laïcité… Sans compter le débat sur la politique migratoire. Avec l’État d’urgence sanitaire, des décrets pleuvent, restreignant les libertés. La machine bureaucratique s’est emballée. L’État entre de plus en plus dans la vie privée des citoyens, se mêlant même du nombre de convives en famille ! C’est inquiétant.

Le Sénat a rappelé à ceux qui envisageaient de le contourner que le pouvoir législatif appartient au Parlement et à lui seul , déclarait Gérard Larcher à propos de la loi sur la Sécurité globale. Celle-ci contient des atteintes aux droits de l’homme, observent des experts des Nations Unies qui demandent à la France de la revoir.

Nul doute que chacun fait de son mieux pour apaiser en cette période difficile, assure le Premier ministre. D’énormes efforts sont engagés pour éviter des faillites, lutter contre la montée de la pauvreté…

Respecter la liberté et les institutions

Mais la recherche de l’efficacité ne saurait s’affranchir du respect des institutions démocratiques. Bien au contraire : si, en France, un Conseil de défense sanitaire gère l’épidémie en mode militaire ; en Allemagne, un Corona Cabinet travaille de façon plus transparente, associant davantage d’acteurs… et c’est plus efficace.

Il est essentiel de tirer les leçons de cette épreuve pour être plus efficace dès à présent et prêt s’il fallait demain affronter d’autres catastrophes : nucléaire, bactériologique, cyber attaque… La Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale fait des propositions pour mettre fin aux défaillances passées. Elles ont concerné les stocks stratégiques, la logistique, l’organisation administrative…

C’est à y remédier que tous devraient s’employer au lieu de multiplier lois, décrets et règlements au péril des libertés et de l’équilibre des institutions. L’essayiste Nicolas Baverez alerte : La France s’est engagée dans une course à la limitation des libertés individuelles et à l’extension incontrôlée des pouvoirs de l’exécutif qui pourraient prendre un tour tragique en cas d’arrivée à la tête de l’État d’un dirigeant populiste. Les instruments d’une démocratie illibérale se mettent en place dans l’indifférence générale. (1)

Troquer la liberté contre la sécurité serait une illusion. On perdrait et l’une et l’autre. Car une société aux libertés sacrifiées se dévitaliserait et n’en deviendrait que plus vulnérable.

La liberté d’agir permet aux citoyens et aux corps intermédiaires de développer des coopérations fécondes et de vitaliser le lien social. Elle renforce aussi la sécurité contre le terrorisme car une vie sociale dynamique chasse le vide où recrutent les ambassadeurs de la mort.

Alors qu’arrive la loi pour renforcer la laïcité, n’oublions pas qu’une démocratie vivante est notre meilleure alliée et qu’elle repose sur le respect de la liberté et des institutions.

(1) Le Figaro 30-11-20

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Covid-19 : la science confisquée par des intérêts stratégiques ?

Alternative Santé – 27/11/2020

Coronavirus

La santé publique, sacrifiée sur l’autel des intérêts stratégiques et économiques

À la veille du premier anniversaire de l’apparition du Sars-CoV-2, le moins qu’on puisse dire est que ce virus a engendré un imbroglio médiatique et politique inédit. Origine du virus, composition et rôles des conseils scientifiques, influences de l’OMS et des laboratoires pharmaceutiques, contradictions et conséquences des décisions politiques, bilan humain et économique, vaccination à venir, il n’est pas un sujet lié à cette épidémie qui ne fasse l’objet de contestation, et pas seulement en France. Ainsi, de l’autre côté de la Manche, le rédacteur en chef de la prestigieuse revue The British Medical Journal (BJM) s’est fendu d’un éditorial qui ne fait pas dans la nuance : « quand la bonne science est supprimée par le complexe médico-politique, les gens meurent », écrit-il.

Kamran Abbasi ‒ par ailleurs médecin et professeur auDepartment of Primary Care and Public Health de l’ Imperial College de Londres ‒ pointe le détournement de la science à des fins politiques et financières. Le Covid-19 aurait, selon lui, fait l’objet d’une malversation opportuniste au détriment de la santé publique , impliquant les politiciens, l’industrie et les experts, y compris des scientifiques, au sein d’une corruption à grande échelle.

Le Dr Abbasi fait référence à divers travaux et auteurs pour étayer sa position, et cite quelques exemples nationaux plaidant, à ses yeux, pour son propos :

  • La composition, les recherches et les délibérations du conseil scientifique britannique, nommé SAGE (scientific advisory group for emergencies), sont restées secrètes avant qu’une fuite dans la presse ne révèle que les professionnels de santé étaient sous-représentés par rapport aux conseillers politiques.
  • La publication d’un rapport sur les inégalités face au Covid-19, notamment celles concernant les minorités ethniques, aurait fait l’objet d’obstruction par les autorités pour « contexte politique difficile » .
  • Le BJM a publié une étude qui constate que le test antigénique acheté par le gouvernement pour tester la population à grande échelle n’était en réalité pas aussi performant qu’annoncé par son fabricant. Public Health England (une agence du département de la Santé, équivalent de notre ministère du même nom) aurait tenté, sans succès, de bloquer cette publication.
  • Aux États-Unis aussi, des intérêts privés auraient interféré dans les décisions de la Food and Drug Administration d’autoriser ou d’interdire des traitements comme l’hydroxychloroquine ou le remdésivir.

On pourrait ajouter que ce ne fut guère plus clair en France avec ces deux seuls exemples : l’interdiction de l’hydroxychloroquine dès le lendemain de la publication du fameux article frauduleux du Lancet en mai, et l’achat massif par l’État (et l’Union européenne) de doses du remdésivir en octobre, sur la seule foi des affirmations de son fabricant et à rebours des conclusions des premières études… qui conduiront l’OMS, peu de temps après, à désapprouver son usage contre le coronavirus (pour mieux comprendre la « très vilaine histoire du remdésivir », vous pouvez regarder cette vidéo explicative de l’IHU Méditerranée-Infection).

Le Dr Abbasi déplore l’intrication entre la politique et des intérêts privés, et personnels, incompatibles avec l’intérêt général en matière de santé ; « la science ne doit pas être suivie aveuglément, elle doit être considérée de façon équitable. Occulter une partie de la science ou la mettre en avant de façon parcellaire et orientée, ou encore bâillonner certains scientifiques, tout cela met la santé publique en danger , engendre des décès en exposant la population à des mesures risquées ou inefficaces, et la privant des mesures adéquates ».

En France, aucun média n’a relayé cette publication en date du 13 novembre dernier. Aucun journal, ni médical ni généraliste, n’a d’ailleurs jugé utile de seulement s’interroger, sur la base d’un diagnostic analogue à celui du Dr Abbasi, quant à une éventuelle instrumentalisation de la science dans l’Hexagone…

Lire aussiVaccin Covid : les dirigeants de certaines industries s’en mettent déjà plein les poches

Source

« Covid-19 : politicisation, « corruption », and suppression of science »The British Medical Journal, 13 novembre 2020.

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

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Pleine Lune du Sagittaire 2020

Le Sagittaire nous invite à fixer à de nobles objectifs la personnalité afin qu’elle s’efforce de les atteindre. Observons l’archer visant la cible. Ce sont les bonnes actions accomplies qui génèrent le feu nécessaire à l’action : plier l’arc, tendre la corde afin d’atteindre une plus grande distance, puis relâcher la flèche avec précision.

Gouverné par Jupiter, planète de la synthèse et de l’expansion, le Sagittaire aide à l’adaptation et à l’élargissement de la conscience humaine. Les outils nécessaires à cette extension sont présents en l’humain lui-même car les obstacles rencontrés ne sont rien d’autre qu’un désordre de ses énergies.

L’humain est présent dans le monde matériel afin de servir et élever ses semblables. Ceci est la clé de la réalisation, à l’opposé des pratiques destinées à se satisfaire. Ordinairement, les personnes tentent d’éviter certaines expériences qui peuvent se présenter comme peu intéressantes, ni agréables à la personnalité. Mais en faisant face aux limitations et en tentant de les transcender, alors nous grandissons.

A moins de faire l’effort conscient de nous élever au-dessus de la norme, nous resterons inévitablement programmés et limités par les standards établis de notre société. On peut ainsi observer de tels efforts chez de nombreux adolescents quand l’âme essaie de motiver la personnalité en développement à chercher quelque chose de plus élevé que l’extrême inertie spirituelle manifestée par la conscience de masse.

Ces impulsions naturelles à transcender la médiocrité de la société moderne sont le plus souvent considérées comme « un comportement normal de rébellion de l’adolescence » et sont donc traitées en conséquence. Généralement leur répression ou condamnation qui s’en suit de la part des « supérieurs » entraîne finalement la conformité de l’individu concerné et par conséquent une vie spirituellement fade et médiocre.

Ceux pour lequel la conscience s’épanouit au travers de la personnalité demeurent satisfaits à tout moment. Ils ne vivent pas dans le manque de quoi que ce soit. En effet, nombreux sont les cadeaux qui viennent à l’étudiant sincère qui observe le monde en conscience et perçoit la vie comme une quête, une aventure ou prime le mouvement, les rencontres, les expériences.

Il n’y a pas d’humanité libre sans la volonté individuelle d’être bon. En parcourant l’histoire humaine, nous voyons que ni la religion, ni la politique, les lois ou bien la justice n’ont rendu l’homme bon ni vaincu le mal. Leurs succès, partiels, jamais définitifs, ont été obtenus par la contrainte et la peur, c’est-à-dire trop souvent par les maux qu’elles voudraient effacer.

Connectons-nous à notre propre lumière qui nous aide à garder confiance en les événements et à maintenir la sérénité en nous. C’est véritablement l’enjeu du moment. Nous sommes appelés à surmonter nos peurs. Il est temps aujourd’hui, face à l’ombre de nous exprimer, d’être la lumière que nous sommes et à travers laquelle nous construisons.

Pleine lune du Sagittaire – lundi 30 novembre 2020 – 10h32 –

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« Vous serez vaccinés pour sauver l’économie !! »

L’édito de Charles Sannat – 20/11/2020 –

Souvent on entend dire que l’on veut nous vacciner pour assurer les profits des grands laboratoires pharmaceutiques, et c’est une évidence. Tout d’abord tout le monde a bien compris désormais, que les grandes entreprises font appel à des lobbyistes qui passent leurs journées à arpenter les allées des pouvoirs, à arroser députés, commissaires européens et autres mamamouchis pouvant influer sur les décisions. Ils tiennent également les stylos lors de la rédaction des lois. Les grandes entreprises payent en réalité des bataillons de juristes et autres avocats pour écrire des lois à la place des députés qui ne les rédigent même plus ! Il faut dire que tout cela est devenu tellement compliqué que le législateur lui-même n’arrive plus à suivre.

Alors bien évidemment, dans cette épidémie, le sujet des profits des laboratoires se pose, mais il faut voir au-delà de cette question.

Lorsque nous parlons des grands laboratoires, nous parlons au mieux de quelques dizaines de milliards de dollars ou d’euros. C’est beaucoup d’argent bien sûr.

Mais certainement pas autant que ce que coûtent les confinements en yo-yo.

Bénéfices/risques médicaux, bénéfices/risques économiques !

L’empressement de certains hommes politiques de notre pays à vouloir nous faire piquer par des vaccins qui sont tout sauf finis – et dont la dangerosité n’est en aucun cas connue parce que le développement sur des technologies nouvelles et sans recul ne permet pas, par définition, de définir un profil de risque précis – est plus lié à un problème économique qu’à un problème médical.

D’ailleurs vous ne serez pas vacciné (peut-être de force) en raison d’une balance bénéfices/risques médicale favorable mais d’une balance bénéfices/coûts économiques qui pourrait sembler à première vue positive mais qui ne l’est pas.

Dans ces derniers travaux, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur du cabinet de conseil Asterès chiffre le coût du retard de la vaccination de la population.

En clair, si on vaccine dès début 2021 tout le monde et que l’on peut reprendre notre vie d’avant ce sera très vite très bon pour l’économie.

Si on attend pour vacciner, cela va risquer de nous coûter « un pognon de dingue » en perte de croissance puisqu’il faudra continuer à vacciner !

Pour résumer les travaux de Nicolas Bouzou, un décalage de six mois dans l’administration d’un vaccin amputerait le PIB français de 60 milliards d’euros cumulés sur deux ans, soit environ 3 points de PIB. Très coûteux donc, et certainement beaucoup plus que quelques centaines de millions d’euros de doses de vaccin.

C’est pour cette raison fondamentale de balance coûts/bénéfices économiques que l’on voudra vous piquer même de force avec des produits sur lesquels nous n’avons pas forcément le recul suffisant… Et ce sera une terrible erreur !

Les coûts économiques à court terme et ceux de long terme !

Si nous restons sur le plan financier, un vaccin injecté à des millions de Français, s’il est mauvais, entraînera des coûts considérables de soins par la suite et de façon structurelle. Il ne faut donc pas uniquement regarder le coût du vaccin si nous décalons sur 6 mois, mais aussi le bénéfice à ne rien faire ou à attendre d’autres candidats vaccins puisque je rappelle que nous n’avons pas qu’une seule piste mais plusieurs.

Sur le plan politique, expliquer que le Covid ne fait pas plus de morts que la grippe et que le taux de létalité est de 0.5 % mais qu’il faut vacciner tout le monde avec un taux de problème de 1 %, sera dévastateur.

Juridiquement, il faudra trouver le moyen de contraindre la population à aller se faire piquer de force et à jouer les cobayes, ce qui n’est pas gagné, et qui en cas de problème se retournera contre les autorités.

Je rappelle, à toutes fins utiles, que les laboratoires veulent se faire exonérer de toute responsabilité en cas de problème et ce sera donc aux États d’indemniser les malades chroniques, et ceux pour qui cela se passera mal.

Ces réflexions doivent mener et inciter à… la réflexion !

Non, Macron et Castex ne sont pas les détenteurs de la seule vérité, et en démocratie les grands choix ne doivent surtout pas être laissés à deux tristes Sires.

Il doit y avoir des débats sur la vaccination. Nommer un monsieur vaccination pour faire de la propagande n’est d’aucune utilité et nous avons tous très bien compris.

Nous ne sommes pas anti-vaccin, ou anti-confinement. Nous sommes anti-refus du dialogue.

Le confinement ? Pas de discussion.

Les écoles ouvertes et lieux de contamination ? Pas de discussion et Blanquer aligne mensonge sur mensonge sur la réalité du nombre de cas dans les écoles.

La vaccination ? Pas de discussion.

A force de ne pas vouloir discuter, il se passera ce qu’il se passera à chaque fois, à savoir un moment éruptif de violence.

Macron a déjà été coursé dans les rues du Puy. Une grande première pour un président.

Un souvenir qu’ils feraient bien, en haut lieu, de ne pas oublier.

La France danse sur un volcan social, économique et politique.

Charles Sannat

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. 

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Réflexions sur la Pleine Lune du Scorpion

– Genève, vendredi 30 octobre 2020 par Philippe Robert

La Pleine Lune du Scorpion évoque l’énergie du Rayon 4, présenté comme le Rayon de l’Harmonie par le conflit, mais aussi de la Beauté et de l’Art ; mais il est dit dans un « Traité sur les sept Rayons » que ce quatrième Rayon a de nombreux noms, en voici un qui retient notre attention : « Le Correcteur de la Forme ».

Il peut paraître déconcertant d’associer un Rayon d’Art au signe du Scorpion, étant donné que les influences de ce signe, sont synonymes d’épreuves, voir d’incarnation difficile, où la souffrance peut occuper une certaine place.

Lorsque nous évoquons l’art, nous pensons d’emblée à des tableaux de Maîtres, représentant des paysages charmant le regard. Mais si nous approfondissons un peu la beauté sous ses différentes formes, nous retrouvons l’humanité en expression émotionnelle, et là, c’est le siège d’une créativité susceptible d’exprimer le ressenti des natifs du Scorpion.

On dit que l’Art est un vecteur de l’émotionnel et certaines personnes nées sous les influences de ce signe, expriment un émotionnel difficilement canalisé.

Mais essayons de voir comment ces Energies sont à même de nous ciseler, de nous faire passer entre le marteau et l’enclume pour « Corriger la Forme ».

Ouvrons plus particulièrement cette réflexion avec cette pensée : « Tandis que les beaux-arts sont généralement appréciés pour leur beauté intrinsèque, leur harmonie des couleurs et des proportions, le processus consistant à les créer, comme pour n’importe quel art, implique nécessairement un conflit, car le désir de créer quelque chose de qualité, rencontre toujours la résistance du monde objectif. C’est ici que la valeur pédagogique de l’art entre en jeu, lorsque l’artiste considère le sens de la création désirée en termes de valeur sociale, et de ce qui est possible en réalité. De telles délibérations relient consciemment les mondes de la signification et des apparences, en créant ainsi un point de tension entre eux. C’est le moment de transformation dans lequel, le désir du créateur et la résistance du moyen d’expression se réconcilient. L’harmonie émerge du conflit et la création se poursuit. » Essayons d’illustrer ce qui vient d’être proposé ici par un exemple pratique. Dans la profession de la gravure, l’artisan va entrer en relation avec la matière. Elle peut être noble comme de l’or ou de « moins grande valeur » avec du cuivre ou même de l’argent. Pour cela, il va employer un outil qu’il a préparé de ses mains pour lui donner une forme et un poli adaptés au travail à accomplir. Il y a ensuite une idée qui est reportée sur le métal par le dessin, puis, le graveur prend son burin en main ; il a préalablement apaisé toute forme d’excitation en lui, qui soit susceptible de faire trembler cette main et il va se concentrer intensément pour imprimer à l’outil, un échange harmonieux entre la pression qu’il donne et la résistance de la matière. S’il tenait un pinceau, cette résistance serait tellement moindre, qu’il devrait la compenser par un rythme plus rapide, mais ici, un métal comme l’or, réagit par une résistance ou une sorte d’opposition à la pression de l’outil.

De l’échange entre les deux, soit pression et résistance, le burin peut entamer la matière. Le poli de l’outil restitue ensuite l’éclat du trait gravé en profondeur et largeur progressive, conformément à la direction donnée par la main. Puis le rythme entre en scène, lorsque de nombreux coups de burin sont donnés pour suggérer un volume, un relief !

Il y a là, une harmonie qui se dégage de l’ensemble pour donner à l’œuvre en cours, l’élégance attendue d’elle. Il y a dans ce que nous venons de voir, un échange, une sorte de dialogue silencieux entre le graveur et la matière. Silencieux parce que « concentré ». Dialogue enfin dans ce qui apparaît entre le conflit ou résistance de la matière et une forme de contrainte intentionnelle exercée sur elle. Au bout du compte, un résultat va apparaître ; et celui-ci sera considéré comme harmonieux dans la mesure où il va donner la restitution de l’idée, conformément à ce que l’artisan avait émis au départ dans sa pensée et son désir.

Dans le monde des arts,le désir occupe une part importante, sinon fondamentale. Un artiste est considéré par le publique, avec plus ou moins de succès, lorsqu’il parvient à synthétiser ou catalyser le désir du publique, qui peut alors se reconnaître dans l’œuvre réalisée.

Il y a beaucoup de forme d’art et de moyens techniques pour manifester une expression artistique. En ce sens, il est intéressant de découvrir que l’alchimie est également présentée comme une forme d’art.… royal, plutôt qu’une science. Le dictionnaire « Wikipédia » la présente avec ces mots : « L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux » L’un des objectifs de l’alchimie est le grand œuvre, c’est-à-dire la réalisation de la Pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l’argent ou l’or. » Une autre définition donnée par un alchimiste pour cette expression artistique est, nous citons : « L’art de fondre et d’allier les métaux ».

Le point commun ressortant de ces différentes manifestations artistiques c’est le conflit, soit, la réaction de la matière sous la « contrainte d’un outil pour lui donner une forme, un résultat, une destination !

Si nous pouvons voir ce processus se manifester sur le plan physique, essayons de le voir sur le plan spirituel, puisque la matière est de l’Esprit dans son état le plus bas et l’Esprit, la matière dans son état le plus élevé.

Si nous étudions maintenant les « Douze Travaux d’Hercule » et son combat contre l’Hydre de Lerne, à la lumière de ce que nous venons de voir, abordons ce thème sous un angle complétant les différentes observations déjà été présentées à ce sujet, nous citons : « La tâche assignée à Hercule avait neuf aspects. Chaque tête de l’Hydre représente un des problèmes qui assaillent la personne courageuse qui cherche à atteindre à la maîtrise d’elle-même. Trois de ces têtes symbolisent les appétits associés au sexe, au bien-être physique et à l’argent. Les trois suivantes concernent la peur, la haine et la soif de pouvoir. Les trois dernières têtes représentent les vices du mental non illuminé : orgueil, séparativité et cruauté.

Les dimensions du travail entrepris par hercule apparaissent ainsi clairement. Il devait apprendre l’art de transmuer les énergies qui, si fréquemment, précipitent les hommes dans les tragédies. Les neuf forces qui ont causé d’indicibles ravages parmi les fils des hommes depuis le commencement des temps devaient être réorientées et transmuées ».

A ce stade de notre réflexion, il est toujours d’actualité de se rappeler que tous les personnages des travaux d’Hercule, nous représentent ; ils sont en nous dans leurs différents aspects. Nous entendons régulièrement dire : « J’étudie les enseignements de la sagesse sans âge, je médite, et pourtant, lorsque je pense avoir enfin maîtrisé les problèmes qui me caractérisaient, je me rends compte en certaines occasions, que les problèmes remontent à la surface, montrant par-là, qu’ils ne sont pas résolus… »

Nous avons en effet cette tendance, en tant que disciples, d’accumuler des connaissances, de méditer et d’en déduire que tout a été accompli pour que le problème soit résolu. Tant que la Vie nous confronte aux mêmes difficultés, nous montre, douloureusement, qu’il faut revoir notre copie avant de la livrer !!

Il en va de l’individu comme d’un Groupe. Agir ainsi, c’est vivre et faire face aux trois tentations, avant d’être confrontés à la tête immortelle de l’Hydre, qui nous place face à nos profonfeurs !

Durant la période mondiale actuelle, si nous observons l’humanité, force est de constater qu’elle se conduit comme ayant atteint un degré d’évolution où nous sommes tout près, si ce n’est en plein, dans ce Pleine lune ler un seuil critique, en ce sens que la réactivité mondiale, à tout ce qui se passe, est forte. A tout ce qui se passe, à chaque événement, à chaque proposition, il y a une contre-proposition, ou une opposition. L’expérience du Covid 19 a toutefois réussi à nous placer dans ce que nous n’aurions pas imaginer il y a une dizaine d’années, à savoir, un confinement et un arrêt presque total de toute activité économique concertée mondialement ! Et nous le devons à une toute petite entité telle qu’un virus, soit, le petit grain de sable…ou de sel, dans le rouage de notre société, avec les suites que l’on sait : un grippage général.

Ce processus si rapide, met en évidence, notre fragilité, laquelle est réalité. Une telle révélation est porteuse de souffrance mais aussi de Lumière. La question qui intervient alors est : comment, en tant qu’Hercule Mondial, allons-nous mettre genoux en terre, (je-nous) pour soulever l’Hydre ? Il n’y a que l’Unité de Groupe qui soit favorable à l’action de l’Ame, nous permettant ensuite de fondre, allier et servir !

Agir ainsi, c’est développer une tension en exploitant la résistance ou l’opposition de la matière, voir sa réaction conflictuelle, pour en dégager l’harmonie. Mirage et Illusion constituent le conflit de la matière dans les mondes de l’évolution humaine. Entre la tension, orchestrée par lle travail personnel et le conflit des mondes, résulte l’harmonie par la fusion avec l’Amour et la Conscience de l’Ame. Agir ainsi, c’est pratiquer l’Art Royal de l’Alchimie spirituelle et donner au Rayon d’Harmonie par le conflit, une ascendance par les degrés de mutation et de radiance ! C’est l’action du guerrier permettant de sortir triomphant de la bataille. Il s’agit de persévérer, ou, « percez et vous verrez ! »

* * * * *

L’habitude d’affronter les crises est bien ancrée dans la conscience de l’humanité. Les priorités de l’humanité sont actuellement sous les feux de la rampe car de nombreux conflits se jouent dans la conscience individuelle et collective. Ces crises découlent de notre interdépendance croissante et produisent un extraordinaire point de tension mondiale.

Mais dans cette tension se trouve un point d’émergence potentiel. Afin de saisir cette opportunité, il est essentiel de rechercher les causes sous-jacentes des événements mondiaux, ce qui requiert la capacité à pénétrer dans le domaine de la signification qui se cache derrière le monde des apparences. Dans chaque crise, doute ou confusion, prenez la voie la plus élevée- la voie de la compassion, du courage, de la compréhension et de l’altérité.

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TRIBUNE. Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française

Regards.fr – Tribune par Collectif | 29 octobre 2020

Plus de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.

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C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.

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 Chronique du Covid (partie IV) : face à la seconde vague, changer de politique

Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.

Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »

C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophiste constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions simplement comme tous nos voisins européens. À ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.

Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.

Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.

Hier, le 28 octobre, 3045 personnes étaient en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?

On dit alors : « Oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ». Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède. Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ? Enfin, il y avait hier, le 28 octobre, 3045 personnes en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?

La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.

La vie sociale amputée, la démocratie en péril

La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.

Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché. Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraîne déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?

Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?

Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation. Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.

Signataires :

Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé 
Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
Fabrice Bonnet, professeur d’Endocrinologie au CHU de Rennes/université Rennes 1
Jolanta-Eva Amouyal, psychologue clinicienne et du travail, Expert de la Commission Européenne
Alexandra Henrion Caude, Chercheur, généticienne, Directrice de l’Institut de recherche Simplissima
Andréa Soubelet, enseignant-chercheur à l’Université Côte d’azur
Édith Galy, professeure en ergonomie à l’Université Côte d’azur
Bruno Péquignot, professeur émérite de sociologie des Universités de Paris
Jean-Loup Mouysset, Oncologue médical, Hôpital Privé de Provence
Bernadette Meignan, médecin généraliste
Sébastien Lagorce, médecin généraliste
André Quaderi, Professeur de Psychologie, Université Côte d’Azur
Olivier Soulier, Médecin
Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
Malick Abubakr Hamid Diallo, journaliste
Virginie Bauer, journaliste-enseignante
Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
Dominique Domergue Anguis, gynécologue 
Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
Rose-Marie Castello, médecin du Travail
Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
Florence Lair, radiologue libérale, Blois
Nassim Moussi, Architecte
Jean-Christophe Besset, Réalisateur
Luc Petitnicolas, Responsable R&D – Chargé de cours
Murielle Dellemotte, Médecin du Travail 
Monique Lamizet, médecin
Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
Monique Romagny-Vial, professeur des universités
Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
Pierre Grenet, écrivain
André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
Pierre Duchesne, Psychanalyste
Michel Angles, médecin généraliste (12)
Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
Christian Perronne, médecin infectiologue
Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)
Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM
Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon
Sylvie Laval, psychiatre
Daniel Chollet, médecin pneumologue
Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano
David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux
Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon
Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon
Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges
Frédéric Monier, Professeur d’histoire contemporaine, Avignon Université
Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale
Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS 
Brigitte Weiss, Médecin généraliste
Laura Giusti, Médecin psychiatre
Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS
Eric Bouvier, pharmacien
Bernard Cornut, polytechnicien
Sophie Tasker, Traducteur et Expert Judiciaire
Mohamed Zelmat, biologiste médical 
Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP
Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux
Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)
Frédéric Hasselmann, professeur de musique, chef d’entreprise, responsable d’association
Jean-Pierre Grouzard, retraité des Industries Electriques et Gazières
Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre
Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
Hugues Debotte, Conseiller en droit
Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre
Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier 
Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste 
Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)
Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier 
Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)
Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon
Nathalie Caradot, médecin généraliste
Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP
Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université
Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg
Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois
Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie
Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608
Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne
Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses
Nathalie Bauer, écrivain, traductrice littéraire
Marie-José Minassian, philosophe
Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.
Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice
Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université
Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen
Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale
Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)
Patrick Bellier, Pneumologue
Isabell Erhardt, médecin généraliste 
Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)
Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur
Pierre-Olivier Weiss, Attache temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université des Antilles
Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur
Pascal Pannetier, Chef d’entreprise
Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste
Jeanine Jemet, médecin généraliste
Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique
Claude Amzallag, musicien
Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation
Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)
Claude Murtaza, médecin généraliste
François Gastaud, Chirurgien orthopédiste
Amélie Castellanet, historienne de l’art
Sara Melki, Ouvrière agricole
Léna Barbancey, infirmière
Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques, Aix-Marseille Université
Eve Martin, psychologue de l’Education nationale
Nicolas Védrines, kinésithérapeute diplômé en ingénierie
Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute
Michel Boudet, Médecin généraliste
Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste
félix giloux, critique d’art
Béatrice Adam, Kinésithérapeute
Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim
Justine Schaal, infirmière diplômée d’Etat
Idriss Abiola, infirmier anesthésiste, Paris
Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement 
Rik Verhellen, médecin généraliste
Paul Rocchietta, directeur financier
Pierre Concialdi, chercheur en science sociales
Laurent Lederer, comédien
Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris
Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales
Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire
Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité
Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier 
Marie Monguet, psychologue clinicienne 
Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)
François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste
Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état
Christine Pavon, professeure des écoles
Sophie Helayel, Accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH)
Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale
Arthur Roncetto, bibliothécaire
André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)
Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue
Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)
Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université
Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget
Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice
Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte
Christian Castellanet, Agro-écologue
Dominique Leiber, médecin généraliste
Margot Mottet-Caisson, étudiante à l’Université
Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne
Gaël Raimond, étudiant infirmier 
Joo Zimmermann, Ingénieur Agronome, chargée d’accompagnement
Maxime Langevin, doctorant en mathématiques appliquées
Hélène Chollet, Docteur en médecine 
Béatrice Petit, médecin généraliste
Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe
Nicole Chaudiere, pharmacienne
Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille
Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur
Martine Mérour, pneumologue
Myriam Balsat, médecin généraliste
Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste
Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue
Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste
Christophe Sgro, avocat, barreau de Nancy
Eliana Carrasco-Rahal, traductrice, autrice
Gilles Moulard, chauffeur-livreur
Adèle André, Juriste
Dominique Bouvier, pharmacienne
Marie-Louise Chaix, micro-entrepreneur
Ralph Lévy, Étiopathe
Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier
Chantal Hecq, retraitée
Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique
Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique 
Laurent Durinck, médecin anesthésiste 
Véronique Ahari, édecin nutritionniste 
Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste
Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad
Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3
Thierry Medynski, médecin généraliste
Teddy Francisot, Avocat à Montpellier
Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris
André Bonnet, avocat au barreau de Marseille
Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille
Jean Luc Wabant, avocat
Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse
Évelyne Gandais, Dermatologue 
Nicole Karsenti, Médecin généraliste
Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)
Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)
Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon
Serge Rader, Pharmacien, Paris
Valérie Giraud, Sage-femme sexologue 
Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste
Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d’Architecture de Nantes
Jean Louis Pasquier, formateur pour adultes et praticien en cohérence cardio-respiratoire
Christine Pasquier, formatrice, coach et praticienne en cohérence cardio-respiratoire
Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue 
Anne Catherine Martin, médecin généraliste
Paul-André Bellot, chirurgien dentiste
Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)
Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse
Jean Emsallem, médecin angéiologue
Morgane Miègeville, cadre de santé
Jean-Philippe Golly, informaticien
Patricia Melot, médecin généraliste
Christophe Lemardelé, docteur en histoire des religions, chercheur associé au CNRS
François Le Gall, musicien
Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)
Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)
Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité
Aline Hubert, hydrogéologue
James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2
Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie
Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste
Lidia Wacheux, aide-soignante
Laurent Toussaint, Conseiller en Investissements Financiers, Professeur à Montpellier Business School
Bénédicte Dassonville, médecin généraliste
Sylvie Imbert, informaticienne
Elsa Ronchi, Cheffe de projet Développement Social Urbain
Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber
Tamara Baron, psychologue
Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)
Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)
Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille
Manuel Zacklad, professeur en Sciences de l’Information et de la Communication au CNAM
Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel
Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université
Catherine Raulin, médecin ostéopathe
Natacha Galet, psychologue Clinicienne, Psychanalyste
Gérard Delépine, chirurgien cancérologue statisticien
Nicole Delépine, pédiatre cancérologue
Jutta Schicht, éducatrice spécialisée
Eve Villemur, homéopathe , nutritionniste et praticienne en TCC
Béa Arruabarrena, maître de conférences Conservatoire National d’Arts et Métiers (CNAM) – Laboratoire DICEN
Sylvie Cagnin, médecin anesthésiste-réanimateur
Claire Neirinck, professeur de droit émérite, Université de Toulouse 1 Capitole
Thierry Loloum, médecin, psychiatre (16)
Véronique Le Gall, psychologue
Alain Tortosa, thérapeute
Colette Nordmann, médecin du Sport-Santé, Bures-sur-Yvette
Aude Meesemaecker, infirmière libérale, naturopathe, Montpellier

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« Nos libertés sont en train de se faire grignoter »

Insolentiae | 8 Oct 2020 – L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Ce monde est devenu triste.

Notre pays est plongé dans un terrible voile de tristesse indéchirable. Un brouillard impénétrable.

C’est étrange quand on y pense.

Pour ceux qui ont mon âge (45 ans et plus) nous nous souvenons du monde d’avant quand ces souvenirs, qu’il faut cultiver, n’ont pas été effacés par les télévisions, les médias et autres médias de propagande qui nous force à vivre dans l’immédiat d’un éternel présent.

Il n’y a qu’aujourd’hui qui compte.

Il fût un temps où le temps s’écoulait différemment, autrement. Bien plus lentement.

Plus je vois ce monde avancer et se « technologiser », plus je vois, aussi, la tristesse et la dépression avancer.

Partout on nous rogne jour après jours nos libertés.

On ne peut plus rouler, plus chasser, plus bouffer de la viande, plus dire ou parler, on ne peut plus insulter, déraper, ou même dire des conneries qui se seraient rien d’autres que des conneries. Aujourd’hui une ânerie de comptoir vous emmène au tribunal, la Direction de la police judicaire vient perquisitionner chez vous parce que vous avez dit quelque chose qu’il ne faut pas dire.

Partout, en tout, et sur tout, les nouvelles règles, normes et lois fabriquent chaque jour de nouveaux coupables.

Chaque attentat, chaque fait divers est l’occasion de rogner un peu plus sur ces libertés du quotidien.

Chaque crise est l’occasion de réduire encore un peu plus le champs d’action des petits.

Puis vint la pandémie.

Et cette pandémie, ce virus sont l’excuse à tous les arrangements contre nos libertés.

Vous ne m’entendrez jamais comme un Bedos, dire qu’il faut laisser tomber les masques !

Ce que vous m’entendrez dire, c’est que dans toute nation libre, mature et démocratique, nous devrions pouvoir débattre, et, même nous insulter si nécessaire sur les plateaux, dans les journaux, pour que de ces échanges contradictoires ressortent des éléments forts permettant à chacun de comprendre ce qu’il se passe.

La réalité c’est que nous n’avons aucun débat sur nos libertés.

A aucun moment on pose le vrai sujet.

Quelles limites aux libertés individuelles dans une démocratie en cas de pandémie ?

Dit autrement, comment optimiser les mesures sanitaires et conserver, sauvegarder les libertés les plus essentielles ?

C’est un vrai sujet.

Un sujet qui devrait être sur toutes les lèvres et qui devrait nécessiter beaucoup de réflexions et d’échanges.

Voici quelques seconde de l’intervention salutaire de Sylvain Tesson sur LCI.

https://twitter.com/i/status/1313534522110210048

On nous prépare, on nous créé, on nous construit, sans nous demander notre avis, un monde sans liberté, et un monde d’une telle tristesse…

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »

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Balance 2020 – Réflexion sur les énergies de cette constellation

Constellation de la Balance 2020

     Allégorie de la Justice et du droit, la Balance est généralement représentée par une entité féminine tenant une balance de la main gauche, une épée ou un glaive de l’autre main, afin de trancher selon la loi. Elle a les yeux bandés en signe d’impartialité. Dans une perspective plus large, le sens positif de la loi évoque l’éducation, l’élévation d’un être en apprentissage grâce à un processus progressif d’intégration dans une possibilité de vivre en société.
     Cette période du zodiaque peut également être perçue comme l’espace de temps que nous vivons actuellement, entre l’ère des Poissons finissante et l’ère du Verseau qui s’impose progressivement. Une telle époque intermédiaire semble indéfinie, placée entre les expériences du passé et celles qui se mettent en place dans le présent, en abolissant ce sur quoi, l’humanité s’est appuyée durant deux millénaires pour évoluer.
     On peut noter aujourd’hui des déséquilibres évidents sur notre planète : d’un coté, une consommation excessive, et de l’autre, de nombreux êtres humains qui n’ont absolument rien pour vivre dignement. On observe l’usage égoïste de l’argent et des systèmes économiques entièrement fondés sur le fait de toujours posséder davantage.
      Dans ce signe d’air, le plan mental est intensément à l’œuvre et tient un rôle majeur, là où il est question de loi, de sexe et d’argent, points extrêmement sensibles de l’évolution humaine. C’est pourquoi l’aspirant s’efforcera de n’avoir de préférence pour aucune des deux dimensions d’un même concept : ni désir ni aversion, vivre dans l’acceptation et se tenir dans l’état d’équanimité.
    Lorsque l’on sait que le hasard n’existe pas, que l’effet a sa cause et que les deux plateaux de la Balance font parties des leçons de ce signe, nous voyons l’indéniable rapport entre le symbole du Ying et du Yang, la Voie du Milieu, la quête d’harmonie. Entrer en résonance avec le ou les autres, vibrer à l’unisson sur la même fréquence, telle est l’expérience de cet amour universel qui harmonise les contraires.
      Dans ce contexte, l’intention de bienveillance est égale envers un proche comme envers un inconnu ou même quelqu’un de malveillant à notre égard. L’amour dans sa vraie nature a une telle équanimité. C’est pourquoi l’on dit que souvent nos ennemis sont nos meilleurs maîtres. Dans ce cas, le parfum de compassion peut effleurer la conscience de ces êtres qui traduisent leurs sentiments de souffrance en termes de violence.
      Œuvrons à cela durant ce mois de l’équinoxe où lumière et ombre s’équilibrent. Elles participent au même plan d’ensemble et ne sont que deux facettes de la Réalité. L’ombre est ce que nous refusons obstinément de voir, mais également le prélude à une guérison une fois l’équilibre rétabli. Le seul véritable ennemi est l’inertie. Pour le prétendant à la Lumière, de la rencontre avec l’ombre naîtra le porteur d’une Lumière nouvelle. Ce travail en Balance révèle aussi un moyen qui nous est proposé comme antidote aux mirages et aux illusions : c’est le rire et l’humour puisqu’ils mettent à mal la vanité.
      L’avenir de la race humaine n’est pas seulement qu’une recette collective. Chaque vie de bonne volonté contribue à l’équilibre ambiant. A moins que nous ne soyons nous-mêmes engagés dans un processus de transformation, nous ne pouvons pas contribuer activement à la transformation sociale mondiale. Émancipons-nous et permettons ainsi, par l’exemple, à d’autres de se libérer. Et s’ils le souhaitent, partageons notre expérience, c’est aussi une voie pacifique de transformation.
      Ce n’est pas là un programme impraticable. Il ne sape et n’attaque aucune autorité, aucun gouvernement. Et cependant, pour ceux qui lui sont associés, leur attitude n’est pas celle d’une « non-résistance passive ». Ils ont tous fait le choix d’aider à équilibrer les forces mondiales et à stimuler l’expansion de ce groupe croissant de personnes qui soutiennent la bonne volonté, la compréhension et la fraternité.
P.L.  de la Balance  –  jeudi 1er octobre   – 23h40

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Chine – Ouïgours : l’asservissement d’un peuple

Éditorial  Le Monde 17/09/2020
Editorial. Dans un contexte d’internement systématique des membres de cette ethnie d’Asie centrale au moindre prétexte, la population est soumise à des inspections orwelliennes jusque dans leur vie intime.
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Une caméra de surveillance à Kashgar (Xinjiang), en septembre 2018. Thomas Peter / REUTERS
Editorial du « Monde ». Le Xinjiang, ce vaste territoire aux frontières de l’Asie centrale où vivent les 11,5 millions de Ouïgours, est victime d’un totalitarisme dont la sophistication se révèle un peu plus chaque jour. Chaque mois, des « cousins » han, l’ethnie majoritaire chinoise, sont assignés par les autorités afin de s’inviter dans les foyers musulmans pour une semaine de vie commune, au nom de « l’union des ethnies en une seule famille ». Lancée en 2016 et généralisée depuis 2018, cette vaste campagne est présentée par les autorités chinoises comme une « politique douce » capable « d’approfondir la compréhension entre les ethnies et de contribuer à la stabilité de la région autonome du Xinjiang ». Derrière cette propagande, l’asservissement de tout un peuple est à l’œuvre.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Ces faux « cousins » chinois qui s’imposent dans les familles ouïgoures
Chaque visite de fonctionnaires hans comporte une mission officieuse : dénoncer la pratique religieuse et tester le patriotisme des hôtes ouïgours envers le pouvoir et son leader, Xi Jinping. Dans un contexte d’internement systématique des Ouïgours au moindre prétexte et au nom de la lutte contre le « terrorisme, le séparatisme et le fondamentalisme », la population est soumise à ces inspections orwelliennes. Ce pouvoir disproportionné ne fait qu’exacerber l’un des griefs latents des Ouïgours sous administration communiste : la colonisation de leur territoire ancestral et l’accaparement de ses richesses par l’écrasante majorité han (qui représente 96 % de la population chinoise et 40 % de celle du Xinjiang).
Effrayante sujétion
A l’occupation de l’espace, au mépris de la Constitution chinoise pourtant garante de l’autonomie de ces régions, s’est ajoutée celle des esprits, à travers un endoctrinement dit de « transformation par l’éducation » au moyen de camps où sont détenus au moins 1 million de Ouïgours. Dans le même temps, culture et langue locales sont niées. Le ouïgour (comme le tibétain et le mongol) a été marginalisé dans les cursus scolaires au profit du mandarin. Le contrôle de la vie intime parachève cette effrayante sujétion de la population.
Celle-ci s’exerce au moyen d’une violence « aux caractéristiques chinoises ». L’Etat chinois s’appuie sans garde-fous sur les technologies de surveillance les plus sophistiquées et sur des capacités logistiques et de génie civil comme seul Pékin en dispose. De récentes images satellites identifient 260 structures dotées des caractéristiques de centres de détention construites depuis 2017 au Xinjiang, dont certaines ont la capacité d’accueillir plus de 30 000 détenus. Ce degré de coercition est aussi rendu possible par la brutalité d’un Etat policier qui punit tout lanceur d’alerte, qu’il soit ouïgour ou han.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « China Cables » : révélations sur le fonctionnement des camps d’internement des Ouïgours
Enfin, contrairement à ce que promettent les dirigeants chinois en déplacement à l’étranger, il n’est pas possible pour des journalistes ou des chercheurs occidentaux d’enquêter librement sur place. Les abus au Xinjiang ne nous parviennent que grâce à des victimes et à des témoins qui ont pu fuir la Chine.
Face à ces abus systématiques contre les droits de l’homme, seuls les Etats-Unis ont adopté des sanctions, certes symboliques, contre les dirigeants du Xinjiang, mais aussi contre le Bingtuan, ou Xinjiang Production and Construction Corps, la gigantesque organisation paramilitaire chargée de coloniser le territoire en y attirant des Hans par des politiques incitatives d’installation. Les dirigeants européens, dont Emmmanuel Marcon, n’ont que très récemment choisi de nommer publiquement les exactions. Il reste à associer à ces discours des actions concrètes, qui n’ont que trop tardé.
Ces faux « cousins » chinois qui s’imposent dans les familles ouïgoures
L’Etat chinois envoie des cadres dormir une semaine par mois dans les foyers de la minorité musulmane pour soumettre le dernier espace d’intimité à sa surveillance.
 Le Monde17   Septembre 2020 Par Harold Thibault et Brice Pedroletti Publié hier à 05h46
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Repas de famille. Chaque membre a un « cousin » attitré. LE MONDE
Ils étaient à la maison une semaine par mois. A partager les repas en s’assurant que Zumret Dawut, une femme ouïgoure, savait cuisiner des plats chinois, à faire mine d’aider à laver la vaisselle, mais inspectant au passage tous les recoins de la maison en quête d’un Coran suspect. A poser des questions aux enfants dès que leur mère avait le dos tourné : les parents leur parlaient-ils de Dieu ? Allaient-ils à la mosquée le vendredi ? La mère de famille avait appris à ses trois enfants, deux filles et un garçon, à répondre non à toutes ces questions de ces étranges visiteurs ou à esquiver.
La nuit aussi, les « cousins » étaient là, dormant sur un matelas au sol dans la même chambre que Mme Dawut et son mari, utilisant leur salle de bains au petit matin, puis prenant le petit déjeuner qu’elle leur préparait.
…….
Pour des acteurs culturels présents en Chine, la censure est telle que ce ne sont pas des couleuvres qu’il faut avaler, mais des anacondas »
Face à la censure chinoise, la question du boycott du pays monte en Occident. La polémique autour du film Disney « Mulan » montre que l’indignation peut être à géométrie variable dès lors que des investissements financiers sont en jeu, relève dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
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Alternative Santé – septembre 2020 – l’édito de Jean-Baptiste Talmont –
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