Le Monde 14 octobre 2017
Le géant américain de l’agrochimie a cherché à influencer la marche de la science et à intervenir dans les décisions des agences réglementaires pour protéger son produit phare, le glyphosate.
L’examen, par nos journalistes, de milliers de documents confidentiels démontre l’existence d’une vaste opération de désinformation scientifique pour empêcher que le glyphosate, le pesticide le plus utilisé du monde, soit classé comme « cancérogène ».
C’est ce qu’a révélé notre enquête, réalisée à partir de documents internes de la firme :